Taosophie

Bonjour à tous


En ce qui concerne, sourire ensemble, c’est à dire partager sans polémiquer, quelques outils d’investigation spirituelle,
dans la zénitude, la joie et la bonne humeur; je ne souhaite pas bouder les plaisirs de l’échange, avec chacun ni avec tous, malgré les meilleures des conditions, de nos modes de communication selon les données à entendre d’un beau voyage au coeur des mots et des idées de chacun.

J’ai commencé à m’intéresser à la taosophie via le yi king, puis le zen sous l’angle de l’ésotérisme musical et celui de rencontres avec des pratiquants remarquables du za-zen, de l’aikido vers la fin des années 70, entre Paris et Berlin avant de poursuivre plus tard avec le taichi-chuang , découvrant que chacun dispose à la fois d’un langage par mots, par symboles et par formes.

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Quel est le sens du terme Taosophie ?

Du grec σοφία  : la sagesse
Et du chinois Tao 道  : Voie, Chemin.

Taosophie : Voie de la sagesse. ou 道 σοφία clown

 

Effectivement, c’est un peu étrange d’employer ce mot alors qu’il existe une oeuvre tel que le Tao Te King 道德经 qui s’avère être fondatrice de cette pensée puisque écrite par son fondateur présumé et qui signifie :  « Livre de la voie et de la vertu ».

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Pour le grand public, il est plus simple   de s’intéresser à l’étude du Tao ou au taoïsme tout et de trouver redondant le terme original, Taosophie, sinon de quoi s’agit-il ?

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La taosophie (sagesse du tao) est un vaste programme où il apparaît que la musique a toujours été en gran honneur chez les chinois : Elle était à la base de toutes les sciences dit M de Guignes et surtout à la base de la morale et du gouvernement.

Le Li Ki [Rites et Musique]

Tous les êtres répandus entre le ciel qui est au-dessus, et la terre qui est au-dessous, ont une différente manière d’exister : de là, l’institution des rites (qui établissent des distinctions entre les hommes). Dans leur révolution, le ciel et la terre ne s’arrêtent point, et leur action combinée donne naissance à toutes choses : de là, la création de la musique. Au printemps tout pousse, en été tout grandit, (sans distinction des bonnes ou des mauvaises plantes ; c’est l’image de) l’humanité (qui fait qu’on aime indistinctement tous ses semblables). En automne on récolte, en hiver on met en réserve (tous les produits de la terre, bons et mauvais ; c’est l’image de) la justice (qui punit ou récompense avec une égale impartialité). L’humanité a du rapport avec la musique ; la justice a du rapport avec les rites. La musique est intimement liée avec l’harmonie (des sentiments) ; elle suit le principe supérieur (iañ) et se dirige vers le ciel : les rites distinguent les choses qui conviennent ; ils dépendent du principe inférieur (in) et se dirigent vers la terre. Aussi, les sages éminents (de l’antiquité) créèrent la musique pour répondre au ciel, et instituèrent les rites pour faire pendant à la terre. Lorsque les rites et la musique sont exécutés avec perfection, le ciel et la terre s’acquittent également de leurs devoirs.

 

Le Livre des transformations, le Yi king est autre chose qu’un simple livre de divination ou de médecine traditionnelle chinoise. C’est également, via le Li ki et le yo ki,  avec sa métaphysique du nombre, ses huit trigrammes et  ses douze traits (six yin et six yang) un traité complet de la Loi d’Octave, un solfège des solfège du Tao. Comme chaque voix épouse sa voie, le son demeure le pont entre le visible et l’invisible.

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La taosophie se rapporte à l’ésotérisme musical du tao:

Le Li Ki

Dans les anciens temps, l’impératrice avait établi six catégories de dames du palais, dont trois fu-jèn, neuf pin, vingt-sept xe-fu et quatre-vingt-une lü-tsi, lesquelles étaient chargées de connaître des affaires relatives aux femmes dans tout l’empire, et de mettre en grand relief la soumission (qui est du devoir) de la femme ; car, dès que dans l’empire les femmes savent conserver l’harmonie, l’ordre règne dans les familles. L’empereur, (de son côté), avait établi six catégories de fonctionnaires, dont trois kuñ, neuf kiñ, vingt-sept ta-fu et quatre-vingt-un iüèn-xe, chargés de connaître des affaires relatives aux hommes dans tout l’empire, et de donner de l’éclat à l’enseignement masculin, car, dès que l’harmonie règne parmi les hommes, l’empire est réglé. C’est pourquoi on dit : « Quand l’empereur s’occupe de l’enseignement des hommes, et l’impératrice de la docilité des femmes, l’empereur applique la puissance du principe iañ et l’impératrice met en action la vertu du principe in. Quand l’empereur s’occupe des règles qui concernent les hommes et l’impératrice s’occupe des devoirs des femmes, l’enseignement et la soumission passent dans les mœurs, les hommes et les femmes vivent en bon accord, l’empire et les familles sont réglés avec ordre ». Voilà ce qu’on appelle une vertu abondante.

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Souriante journée

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Merci beaucoup

A propos Sol

Hissons haut les Coeurs Heureux y sont les Sensibles Malheureux y sont les Résistants Intolérés y sont les Tolérants
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