La méthode des douze pas

Douze travaux, treize misères



La suite des opérations

La méthode des douze pas

7 commentaires pour La méthode des douze pas

  1. Sol dit :

    Le Li Ki un des treize livres classiques de la Chine, dont le titre Liji signifie Mémoires sur les rites, traite de la musique qui adoucit les moeurs.

    Ainsi

    « La musique est l’expression de sentiments qu’il n’est pas permis d’altérer. Les cérémonies sont l’expression de principes qu’il n’est pas permis de changer. La musique réunit ce qui se ressemble ; les cérémonies distinguent ce qui ne se ressemble pas. Les cérémonies et la musique embrassent tous les sentiments du cœur.
    Le propre de la musique est de sonder la source des sentiments (le cœur humain), et de découvrir ce qui doit être corrigé. La grande loi des cérémonies est de mettre en évidence la sincérité et de bannir l’hypocrisie. Les cérémonies et la musique reflètent les attributs du ciel et de la terre. Elles nous mettent en communication avec les esprits glorieux (avec les âmes des morts), font descendre les esprits supérieurs, font monter les esprits inférieurs, et contribuent à la formation des êtres les plus subtils comme des plus grossiers. Elles rappellent les devoirs mutuels du père et du fils, du prince et du sujet. »

    Chapitre XVII. IO KI. Art. III
    .
    Encore une p’tite couche :

    « Quand la musique est florissante, les devoirs attachés aux cinq relations sociales sont bien remplis, les yeux et les oreilles perçoivent clairement, le sang et les esprits vitaux sont en équilibre, les exemples des grands deviennent meilleurs, les mœurs sont réformées, la tranquillité règne partout sous le ciel. »

    Chapitre XVII. IO KI. Art. II.

    Tout ça pour vous dire qu’en chine il y a quelques millénaires, quoi que l’on fasse, on fait pas n’importe quoi. Et encore moins quand il s’agit d’écrire des bouquins sur les cérémonies, ouvrages qui serviront à l’éducation des empereurs. Parce que vous comprenez, c’est du collectif quoi. Si chacun fait comme il le sent quand il le sent, l’harmonie est rompue, ça réveille les dragons pas cools, et s’en suivent éclipses et famines pas cools.
    Donc, dans un classique tel que le Li Ki, quand une information se trouve énoncée, on peut être certain qu’elle est avérée.

    Chine ancienne

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  2. pibeste dit :

    pourquoi pas?

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    • Sol dit :

      « Le Sublime est accordé au Sublime. Le Sublime habite dans le Sublime. Le Sublime gouverne depuis les mondes lointains. »

      in: Hiérarchie.

      ( Chercher la limite la repousse.)

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  3. pibeste dit :

    来章,有庆誉,吉
    « des lignes viennent……  »
    quel esprit d’analyse et dire que je dois essayer de tout comprendre avec un seul neurone !

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  4. pibeste dit :

    ô merveille, et une fois que l’adepte aura atteint le Brahman et qu’il aura fait tomber sur lui la neige en plein été, il restera les yeux braqués sur l’ Unique indicible et parfait ? ou il choisira l’action à l’inaction ? redescendra dans le monde des traces (qui mènent à la Vérité) pour accomplir maintes fois le chemin ?

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  5. Sol dit :

    Advaya-Târaka Upanishad
    (L’ Upanishad du Passeur)

    1.
    Voici l’ Upanishad du Passeur
    qui conduit à l’ Unité;
    nous allons l’exposer pour le bien de celui
    qui a dompté ses sens
    et acquis les six vertus:
    Paix du cœur, Maîtrise de soi,
    Arrêt des vains désirs, Patience,
    Concentration mentale, Confiance.

    2-3.
    Tout en méditant
    sur le mantra à cinq syllabes:
    « Je suis la Conscience universelle »,
    l’adepte ferme les yeux
    complètement ou à demi,
    et tourne son regard
    vers l’intérieur de lui-même;
    il perçoit alors
    au-dessus d’un point
    à hauteur du front,
    entre les deux sourcils,
    une masse lumineuse
    c’est le Brahman suprême,
    Etre-Conscience-Béatitude
    à Qui il s’identifie !

    Car c’est lui,
    le Brahman suprême,
    qui aide à traverser
    le fleuve angoissant de la vie,
    avant la naissance,
    durant l’âge adulte
    et à l’heure de la mort:
    d’où son nom de Passeur.

    De même, si l’on sait reconnaître
    que l’ Ame vivante et le Seigneur lui-même
    ne sont que de vaines illusions,
    et si l’on parvient à rejeter
    même ce qui se trouve au-delà
    en disant: « Non ! ce n’est pas Cela !
    ce n’est pas Cela ! »,

    on perçoit le Brahman comme unique.
    D’où le nom du Yoga
    « qui fait passer »
    et conduit à l’ Unité.

    4.
    Pour parvenir à cette Vérité,
    il faut utiliser trois formes d’expérience:
    l’une est intérieure,
    l’autre est extérieure,
    la dernière intermédiaire.

    5.
    Voici l’expérience intérieure:
    Sushumnâ, l’artère du Brahman,
    est au milieu du corps subtil;
    par son éclat,
    elle ressemble au Soleil
    et à la Pleine Lune;

    elle jaillit du Centre de la Base
    et monte droit
    jusqu’à l’ouverture du Brahman;
    en elle est l’ Energie
    tel un serpent enroulé
    sur lui même,
    flamboyant comme mille éclairs,
    délicate comme une tige de lotus.

    Lorsque l’adepte l’a vue,
    ne serait-ce qu’en esprit,
    il est délivré
    des liens de l’existence corporelle,
    grâce à la purification
    que cette vision opère en son être !
    Et quand, par le Yoga du Passeur,
    l’adepte perçoit en permanence
    une lumière au sommet de son front,
    il a atteint la perfection.

    Puis, s’il se bouche les oreilles
    avec l’extrémité de ses index,
    il perçoit un son
    pareil à la syllabe Phut;

    fixant son attention sur ce son,
    il perçoit alors, en son esprit,
    une lumière bleue
    située au milieu de son front
    et il connaît, grâce à cette vision,
    une joie que rien ne peut surpasser.

    D’autres fois, cette même lumière
    est vue de l’intérieur du cœur:
    si l’on veut donc gagner la Délivrance,
    on devra pratiquer de la sorte
    l’expérience intérieure !

    6.
    Et voici maintenant l’expérience extérieure:
    il devient un yogin véritable,
    celui qui, en avant de son nez,
    à quatre, six ou douze doigts,
    parvient à percevoir l’espace
    de couleur bleue, frangé d’indigo,
    irisé de rouge et d’orange;
    ou lorsque regardant
    vers le coin de ses yeux,
    ou fixant le sol,
    il perçoit des rayons de lumière,
    brillant comme de l’or en fusion !

    Et celui qui perçoit l’espace
    à douze doigts au-dessus de sa tête
    devient immortel !

    Oui ! voir le ciel
    brillant au-dessus de la tête,
    c’est devenir un yogin véritable
    et c’est pourquoi il est bon
    de pratiquer l’expérience extérieure P

    7.
    Reste l’expérience intermédiaire:
    l’adepte qui, au lever du jour,
    perçoit une lumière aussi brillante
    que celle du disque solaire,

    indivisible,
    mais multicolore et innombrable,
    pareille à l’éclat changeant du feu
    et à la profondeur insondable du ciel,

    cet adepte-là s’identifie
    à la Lumière elle-même,
    c’est-à-dire à l’ Ether sans qualités !
    Lorsqu’il perçoit cette lumière,
    il s’unit à l’ Ether majestueux
    qui flamboie
    comme le feu de la fin des temps;

    il s’unit à l’ Ether essentiel
    dont la radiance dépasse tout;
    et à l’ Ether solaire
    qui brille comme mille soleils !

    Ainsi, par le Yoga du Passeur
    perçoit-on les cinq Ethers
    tant extérieurs d’intérieurs:
    une telle vision délivre
    des liens de l’existence corporelle;

    elle mue le yogin en quelque chose
    d’aussi pur que l’ Ether
    et lui procure de la sorte
    un état que rien ne peut définir !

    8.
    Le Yoga du Passeur
    s’exerce donc de deux façons:
    par la première, on passe
    le fleuve des vies successives;

    par la seconde, on acquiert des fruits
    que la raison ne saurait définir !
    Ceci selon l’adage des Anciens:
    « Sache que le Yoga du Passeur
    se manifeste sous deux formes:
    l’inférieure donne le salut,
    la supérieure ne peut se définir ! »

    9.
    A l’intérieur des deux yeux,
    se trouve la double image
    du Soleil et de la Lune:

    grâce à ce Yoga à deux formes
    l’adepte obtient de percevoir
    que les deux disques qu’il contemple
    dans l’espace au fond de sa tête
    sont identiques, en vérité,
    aux deux astres du macrocosme.

    Maîtrisant son esprit,
    il devra méditer
    sur cette vision unitaire,

    car celui qui ne comprend pas
    que microcosme et macrocosme
    sont un seul et même univers
    ne parviendra jamais
    à surmonter l’illusion sensorielle.

    C’est pourquoi, en définitive,
    la forme intérieure
    du Yoga du Passeur
    est celle qu’il vaut mieux réaliser.

    10.
    Celle-ci est double, elle aussi:
    avec ou sans image mentale.
    Toute perception d’origine sensorielle
    s’accompagne en effet d’image mentale;

    en est dépourvue la perception
    localisée au-delà de l’espace
    compris entre les deux sourcils.

    De toute façon, lorsque l’on recherche
    la perception d’images, même intérieures,
    les facultés mentales restent nécessaires.

    Ainsi, grâce au regard intérieur
    accompagné des facultés mentales,
    l’adepte perçoit le Brahman,
    fondement de toute réalité,
    sous la forme d’une lumière pure
    par quoi se manifeste la triade:
    Etre, Conscience, Béatitude.

    C’est ce Brahman que contemple l’adepte,
    grâce à son regard intérieur
    associé à ses facultés mentales !

    Ainsi de la perception sans image,
    car c’est par le regard de la pensée
    que l’on perçoit l’espace subtil
    et les diverses sortes d’ Ether.
    La vision des essences n’est possible
    que par le seul regard de la pensée,
    tant dans la perception extérieure
    que dans la perception intérieure;

    s’il réalise l’union de son âme
    avec ce regard mental
    l’adepte obtiendra à jamais
    une vision des essences
    totale, parfaite, définitive.

    C’est pourquoi la perception intérieure,
    avec ou sans image,
    doit s’accompagner de l’usage
    des facultés mentales,
    dans la pratique du Yoga du Passeur.

    11.
    Concentrant donc son regard
    sur l’ouverture subtile du front,
    un peu au-dessus du point
    situé entre les deux sourcils,
    l’adepte y voit une lumière:
    celle-là même qui émane du Passeur !

    Il hausse ensuite ses sourcils,
    unissant avec effort cette lumière
    à ses facultés mentales
    et au Yoga lui-même:
    c’est là ce que l’on nomme
    « perception intérieure
    avec image mentale ».
    Quand à celle qui en est dépourvue,
    elle consiste en la perception
    d’un fort rayon lumineux
    au niveau du palais:

    s’il contemple ce rayon lumineux,
    l’adepte acquiert des pouvoirs
    tels que celui de réduire sa taille
    ou de l’augmenter à sa guise, etc.

    12-13
    Et que ce soit dans l’une ou l’autre forme,
    contempler la lumière intérieure
    sans cligner des yeux
    constitue ce que l’on nomme le Geste de Shiva.

    Il sanctifie l’endroit où il se tient,
    il délivre l’univers de toute souillure
    l’adepte qui est parvenu
    à ce stade de réalisation.

    Et qui, par chance, rencontre et vénère
    un adepte parvenu à ce stade
    est libéré des liens du péché.

    Un tel yogin assume
    la forme même de la lumière qu’il perçoit par sa vision intérieure,
    car son regard,
    guidé par le Maître suprême,
    perçoit le Soleil rayonnant,
    puis l’ Intelligence cachée
    dans la caverne du cœur,
    enfin l’ Esprit Quatrième
    au-delà des seize qualités.

    14-18
    Pour pratiquer un tel Yoga,
    il faut être guidé par un guru
    qui soit versé dans les Védas,
    dévot de Vishnu, bienveillant;

    qui connaisse bien le Yoga
    et le pratique à fond;
    qui ait l’âme formée par le Yoga,
    purifiée par le Yoga !

    Seul un tel précepteur,
    dévoué à ses propres maîtres
    et vrai serviteur du Seigneur
    mérite le nom de Guru.

    Mais Gu c’est les ténèbres,
    et Ru c’est la lumière
    qui les repousse et les disperse,
    ainsi le guru vainc-t-il l’ignorance !
    Le maître est le Brahman.
    Il est le Chemin qui y mène.
    Il est le Savoir essentiel
    et le Refuge inviolable.

    Le maître est la Carrière,
    il est l’enjeu suprême;
    lui seul enseigne l’ Absolu
    et pour cela domine tout !

    19-20
    L’adepte qui récitera
    même une seule fois
    cette Upanishad du Passeur
    obtiendra la Libération !

    Et lavé de tous ses péchés,
    même de ceux qu’il a commis
    dans ses vies antérieures,
    il verra se réaliser
    tous ses désirs, toutes les fins
    de l’existence humaine !

    Telle est l’ Upanishad.

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