La vision comme métaphore

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Pourquoi dit-on que les yeux sont le miroir de l’âme? Pourquoi parlons nous de la façon de « voir » le monde? Pourquoi disons nous « Je vois » pour signifier que nous comprenons? Que veut dire comprendre? Quelle est la relation entre notre vision, notre vue et notre comportement?

La vue n’est pas qu’un mécanisme physique, une question d’acuité. C’est une fonction pluridimensionnelle qui affecte, et est affectée par notre état émotionnel et mental. Cette fonction est liée à notre type de personnalité, c’est à dire qu’à chaque type de défaut de vision correspond un type particulier de personnalité.

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Tous les myopes ont des points communs de leur personnalité. Tous les presbytes partagent certains traits de caractère. Quant aux astigmates, ils sont tous confrontés au même type de question dans leur vie.

Les différentes catégories de défauts de vision représentent toutes une tension particulière dans la façon de réagir à l’environnement.

On dit parfois que le stress est responsable de tous les déséquilibres émotionnels et physiques. Le stress reflète une façon de réagir à l’environnement marquée par un « mal-aise ». Le stress s »accumule dans le corps de nombreuses façons, entre autres par des tensions dans tel ou tel muscle. Nous pouvons donc dire que la tension physique est une tension émotionnelle ou mentale inscrite dans le corps, dans les muscles. La tension qui s’installe dans un muscle défini est en relation avec une émotion et un état mental définis. En d’autres termes, l’endroit où vous ressentez une tension est lié au pourquoi de cette tension.

Dans le cas de la vue, on a rapproché divers problèmes de vision d’une tension excessive de certains muscles extérieurs de l’oeil (les muscles qui entourent le globe oculaire) et de scénarios émotionnels particuliers. Pour comprendre ce processus, il faut d’abord savoir comment fonctionne notre appareil oculaire.

Autour de chaque globe oculaire, il y a 6 muscles. Nous utilisons ces muscles pour faire bouger les yeux dans différentes directions et, pendant un certain temps, on a pensé que c’était leur seule fonction. Puis, on a découvert que ces muscles sont environ cent fois plus puissants qu’il n’est nécessaire pour accomplir ce travail. Comme, dans le corps humain, la structure et la fonction sont en étroite relation, il parut évident que ces muscles devaient avoir une autre fonction. C’est ce que les recherches ultérieures ont montré.
Les muscles extérieurs de l’oeil font, avec le cristallin, partie du mécanisme d’accommodation. Ils permettent à l’oeil de s’allonger ou de se raccourcir, selon ce que l’on regarde, et selon ce que l’on pense ou ressent. En ce sens, l’oeil fonctionne plus comme un appareil photo équipé d’une focale variable que comme un appareil à focale fixe.

Quatre muscles servent à tirer le globe oculaire en arrière, dans l’orbite, ce qui le raccourcit. Une tension excessive de ces muscles, dits muscles droits (rectus), crée une hypermétropie. Sur le plan émotionnel, elle est ressentie comme une tension de l’esprit, une tension intérieure qui s’exprime dans le rapport à l’image. Cela peut être ressenti comme de la colère réprimée ou de la colère à l’égard de soi-même (sentiment de culpabilité), ou comme une impression de ne pas être, d’une façon ou d’une autre, aussi important que les autres.

Deux muscles située autour de chaque globe oculaire, les muscles obliques, l’entourent comme une ceinture. quand ces muscles sont tendus, ils compriment le globe oculaire et l’oblige à s’étirer. La tension excessive de ces muscles est en relation avec la myopie. L’esprit la ressent comme une façon de se cacher de soi, de se retirer à l’intérieur de soi, comme de l’appréhension, de la peur, ou un manque de confiance en ses perceptions, une sensation d’être menacé, pas assez en sécurité pour pouvoir être soi.

Des tensions irrégulières de ces différents muscles peuvent provoquer l’astigmatisme, ou distorsion de la vision, car elles entraînent une pression irrégulière qui s’exerce dans différentes directions sur le globe oculaire, si bien que l’oeil est déformé, perd sa rondeur. Chez l’astigmate, cela se traduit par la sensation d’être perdu, par une incertitude ou de la confusion à propos de ses valeurs, de ce que l’on veut et/ou ressent réellement. Les valeurs de « l’extérieur » ont été absorbées à « l’intérieur », d’une façon qui n’est pas naturelle, organique, ou réelle pour cette personne. Le stress correspondant à cette situation retentit dans l’esprit de cette personne aussi bien que dans ses muscles oculaires.

Les défauts de vision apparaissent dans la vie des gens à des moments où, aussi bien au sens litéral que figuré, ils ne voient pas clairs. quand cela dure un certain temps ou atteint une forte intensité, les muscles qui supportent ces tensions peuvent temporairement se « figer » et maintenir le globe oculaire dans une position où l’ accommodation ne se fait pas bien. Comme ces tensions musculaires correspondent à des tensions mentales, elles contribuent à leur tour à maintenir la personne dans un état d’esprit précis. Toutefois, on peut détendre ces muscles et restaurer la clarté de la vision à l’aide de techniques de relaxation et d’exercices de yoga des yeux (semblables à ce que les optométristes appellent « exercices de mobilité »). Quand on a rendu aux muscles leur « tonus » normal, les globes oculaires peuvent reprendre leur forme naturelle et l’on retrouve une vision nette. Les tensions se relâchent, aussi bien dans le corps de la personne que dans son esprit, et elle revient à une façon d’être plus aisée, plus claire, plus naturelle (en tout cas, pour elle).

A l’état naturel, nous voyons bien. Le retour à la netteté est lié au retour à l’équilibre, au fait d’ être vraiment soi-même.

Puisque la vision oculaire est une métaphore de notre vision du monde, en relation avec notre personnalité, une fois que l’on a identifié les éléments qui, dans le vécu de la personne, sont liés à son problème de vision, ils peuvent être résolus. C’est cela qui permet de retrouver une bonne vue. Au lieu de nous situer au niveau de l’effet de ces perceptions dont nous savons qu’elles obéissent à des distorsions, nous pouvons décider de nous situer au niveau de la cause de ces distorsions. Nous pouvons décider de choisir consciemment les perceptions dont nous savons qu’elles sont vraiment justes pour nous et qu’elles nous apporteront plus de réussite dans nos relations avec le monde, en accord avec ce que nous sommes réellement.

Quand nous relâchons les tensions excessives de notre esprit, les tensions musculaires se relâchent aussi de l’intérieur; le globe oculaire reprend sa forme naturelle et la clarté de la vue est restaurée.

Bien sûr, puisque chaque type de défaut de vision correspond à un type précis de personnalité, on peut s’attendre à ce qu’une transformation de la personnalité reflète la transformation de la vue. Le « nouvel » être sera essentiellement identique, mais aura un autre mode d’interaction, une « danse » différente, libérée de ce qui avait causé une tension excessive. La personne donnera l’impression de se réveiller d’un rêve très réaliste et les choses prendront un sens différent. Le filtre qui déformait les perceptions aura été ôté, filtre à travers lequel avaient été déterminées les valeurs de la personne. Sans ce filtre, des valeurs plus authentiques deviennent apparentes. Le « nouvel » être peut même avoir des goûts nouveaux en matière d’alimentation ou d’habillement, des habitudes différentes. Pourtant, il sentira qu’il est encore plus lui-même, encore plus son être véritable. Ce sera une transformation bienvenue. Les méthodes d’amélioration de la vue qui n’ont pas tenu compte de la transformation de la personnalité ont eu des résultats limités. Dans les cas où la netteté de la vision a été rétablie, la personnalité a suivi un processus de transformation et a, en fait, abandonné son rôle; elle est devenue un autre être, avec une autre personnalité, plus authentique, avec une autre vision du monde. Le degré et la rapidité de l’amélioration sont en rapport avec la volonté d’accepter des changements, une nouvelle personnalité, de devenir un nouvel être ou, plutôt, de devenir et vivre ce que l’on est réellement.

Si l’on imagine que nous sommes tous entourés d’une bulle d’énergie -nos filtres de perception personnels- nous pouvons en tirer quelques métaphores. Les myopes voient mieux ce qui est proche que ce qui est lointain. Ils sont plus polarisés sur ce qui se trouve à l’intérieur de la bulle que sur ce qui se trouve à l’extérieur. Ils se préoccupent de l’intérieur et ne regardent pas l’extérieur. L’énergie -la direction dans laquelle se porte l’attention- se tourne, se contracte vers l’intérieur, se détourne de l’extérieur. Les choses doivent être tenues de près pour être vues confortablement et nettement. Ce que l’on veut ou ressent paraît une expérience plus importante que ce que veulent ou ressentent les autres. La personne est tournée vers son moi, à un point excessif; « JE » paraît plus important que « TU » et, du point de vue de l’individu, « NOUS » ne semble pas inclure « TU » dans une relation d’égalité. La personne peut avoir un besoin exceptionnel d’intimité, de se tenir à l’écart du monde extérieur, se sentir intimidée par son environnement, avoir besoin de se cacher.

La pensée anticipe les évènements; la peur ou l’appréhension accompagnent cette façon de voir. C’est un souci qui empêche la personne d’être totalement présente, dans l’ici et maintenant. Le degré émotionnel de cette expérience de la vie dépend de l’équilibre individuel, en rapport avec le degré de myopie. Bien sûr, la personne peut présenter différents modes de compensation, par exemple un comportement agressif destiné à minimiser sa timidité, ou un comportement excessivement extraverti pour camoufler le fait qu’elle se cache intérieurement. Mais notre propos porte sur ce qui est à la base de ces comportements extérieurs. Dans le cas de l’hypermétropie, on voit mieux ce qui est loin que ce qui est près. Les hypermétropes se focalisent plus sur ce qui se trouve à l’extérieur de la bulle que sur ce qui se trouve à l’intérieur. L’énergie est tournée à l’extérieur, en expansion; elle s’éloigne de ce qui est à l’intérieur, tient à distance ou cherche à faire reculer ce qui est à l’extérieur. Il faut tenir les choses à distance pour les voir nettement et sans effort. Ce que veulent ou ressentent les autres est vécu comme plus important que ce que l’on veut ou ressent soi-même. La personne est tournée vers les autres, s’écarte d’elle même de façon excessive de manière excessive. Le « TU » paraît plus important que le « JE » et, du point de vue de l’individu, dans « NOUS », « JE » occupe une position inférieure. Alors qu’un myope se retire vite et facilement en lui-même, un presbyte y parvient difficilement car son attention reste tournée vers l’extérieur. On éprouve plus d’intérêt pour la vie des autres que pour la sienne, et on évite de se pencher sur la sienne. On amplifie une image, on s’y identifie et on y attache plus d’importance qu’à son identité essentielle, qu’à ce que l’on est réellement. On réprime tout sentiment de colère, pour ne pas heurter les autres. La pensée se focalise sur le passé, avec de la colère et des mécanismes d’autojustification, ou le sentiment de ne pas avoir fait ce qu’il fallait. Cette angoisse empêche la personne d’être totalement présente. Là aussi, ce comportement atteint un degré variable suivant l’équilibre de la personne, de même que la presbytie, et on peut constater des comportements extérieurs de compensation, tels qu’une attitude exagérée de « sainteté » pour cacher la culpabilité, ou une extrême gentillesse pour couvrir la colère.

Chez les astigmates, la bulle d’énergie est déformée, ce qui correspond à une volonté hésitante et à des sentiments incertains, selon que c’est l’oeil droit, l’oeil gauche, ou les deux yeux qui sont atteints.

D’un point de vue métaphysique, l’oeil droit (l’oeil de la volonté) représente la vision nette de ce que l’on veut, tandis que l’oeil gauche (l’oeil de l’esprit) représente la vision nette de ce que l’on sent. Chez les gauchers, c’est l’inverse. Dans une situation donnée, un astigmate commence par vouloir ce qu’il désire ou ressent comme juste pour lui, puis le trouve inadéquat et change d’avis. Il croit en ce soi-disant changement, sans plus réussir à voir clairement ce qu’il voulait ou ressentait vraiment. Il se centre surtout sur ce qu’il « devrait » vouloir ou ressentir, plutôt que sur sa vérité. Il en découle une perception confuse de ce qu’il est réellement. Qui pourrait-il être s’il arrêtait de faire semblant d’être ce qu’il n’est pas.

Quand les défauts de vision se combinent, c’est en rapport avec une combinaison des traits de personnalité décrits plus haut. L’astigmatisme peut se combiner à la myopie ou à la presbytie. Bien sûr, on peut rencontrer ces caractéristiques chez certaines personnes sans qu’elles présentent en même temps des troubles de vision, mais chez les personnes qui ont des problèmes de vision, ces caractéristiques sont très fortes. Les myopes voient mieux de près. Les hypermétropes voient mieux de loin. Dans de rares cas, on peut être myope d’un oeil et hypermétrope de l’autre, mais jamais myope et hypermétrope du même oeil. Quand on ne voit bien ni de loin ni de près, c’est en raison d’une rigidité du mécanisme d’accommodation, qui reflète alors la rigidité d’esprit de la personne. Les techniques de relaxation et les exercices visuels peuvent amener le retour à la souplesse. La personne constate alors, également, plus de souplesse dans ses processus mentaux.

Nous sommes des êtres d’énergie, et l’énergie est dirigée par notre esprit. Dans l’absolu, nous avons la capacité de choisir la direction du flux d’énergie suivant la situation, choisir de ne pas se laisser manoeuvrer par des scénarios d’action ou de perception issus du passé. Au contraire, nous pouvons décider de transformer ces perceptions que nous savons aussi peu justes que bonnes, avec la volonté de voir les choses telles qu’elles sont plutôt qu’au travers d’un filtre déformant.

On peut modifier la circulation de l’énergie entre l’intérieur et l’extérieur de la bulle, de même que la nature de la bulle elle-même, qui est en fait le « filtre » » de notre perception de l’environnement. Un « filtre » figé nous prédispose à des scénarios d’interaction et de perception définis. Il agit comme un cristallin sélectif qui ne laisse passer que les perceptions en accord avec les croyances de base que nous avons choisies ou acceptées, en ignorant ou écartant les autres. Comme nous agissons en fonction des informations qui nous parviennent à travers ce filtre, nous sommes alors prédisposés à répondre à notre environnement selon des comportements fixés d’avance. Pourtant, la sélection du cristallin n’est pas le problème: c’est la distorsion du filtre émotionnel qui doit être supprimée.

Quand nous sommes clairs et centrés, la bulle est claire, ainsi que nos faits et gestes. Quand nous sommes pris dans une forte émotion, nous ne sommes plus centrés et nos perceptions changent. Les situations paraissent différentes et nous y répondons différemment. La bulle est déformée par les courants émotionnels. Quand des émotions fortes, comme la colère, la peur, la honte, etc. , sont réprimées, comme c’est le cas chez les gens qui ont des problèmes de vision, la bulle est également déformée sans que cette déformation soit reconnue en tant que telle. La personne s’identifie avec sa vision déformée; elle croit que sa vision représente la réalité, ainsi que sa personnalité réelle. En fait, ce n’est pas sa personnalité réelle mais celle qu’elle semble avoir, compte tenu de sa vision déformée. Il est possible de se libérer de la déformation du cristallin et des perceptions, et de retrouver son soi authentique et clair. Les myopes peuvent diriger leur énergie vers l’extérieur en s’appliquant à vouloir de plus en plus être visibles -confiants que tout ira bien. Dans une situation ou action donnée, ils peuvent se voir comme les autres les voient, en un sens se voir à travers les yeux des autres, si bien qu’ils n’ont plus seulement le point de vue de celui qui regarde de l’intérieur vers l’extérieur, mais aussi de celui qui regarde de l’extérieur vers l’intérieur. Cela leur donne l’occasion de sortir d’eux-mêmes et de voir les choses d’un autre point de vue et, grâce aux informations complémentaires ainsi obtenues, d’optimiser leurs relations.

Pour le myope, il est aussi important de traiter l’autre comme on voudrait être traité soi-même si l’on était à sa place. Le myope n’a pas besoin d’être d’accord avec la façon dont l’autre le perçoit, mais juste de désirer voir comment on le voit, et voir que la vision de l’autre est aussi importante pour lui que la sienne l’est pour lui-même. En fait, la vision de l’autre peut même se révéler très utile à connaître.

Il n’est pas question de se sentir menacé ou intimidé par son environnement, mais plutôt de mieux se focaliser sur la nécessité de se laisser être soi-même, et d’être certain que, quand on fait ce que l’on veut réellement faire en s’autorisant à être authentique, il arrive quelque chose de merveilleux. Et puisqu’il s’agit d’un processus important pour soi-même, il s’agit de reconnaître que ce processus est important pour l’entourage, c’est-à-dire que tout le monde se porte de mieux en mieux quand on s’autorise à être soi-même.

Du point de vue des myopes, « NOUS » peut tout à fait inclure le « TU » avec la même valeur que le « JE », en fait comme un autre « JE » , aussi important.

Les hypermétropes peuvent dirigés leur énergie vers l’intérieur en s’accordant la même attention qu’ils accordent aux autres. Il ne s’agit pas de ne plus tenir compte des autres mais de tenir compte aussi de soi-même. Cela peut passer par un processus conscient où l’hypermétrope s’autorise à recevoir sans culpabiliser -pas à prendre mais à recevoir- et à exprimer ses désirs et ses sentiments. Il ne doit pas avoir besoin de rendre la pareille quand il reçoit quelque chose, ni de refuser, mais simplement de dire « merci » et d’accepter sans condition. Il doit se focaliser sur l’acceptation, non seulement de choses, mais aussi d’idées. L’hypermétrope doit prendre conscience de la façon dont il a écarté les choses, les idées ou les gens, et leur permettre de s’approcher. Il lui est utile de mieux se concentrer sur ce qu’il est réellement, en plus de son image. L’image de soi est importante, mais il ne faut pas pour autant négliger l’essence de l’être. L’apparence extérieure n’est pas plus importante que l’authenticité des sentiments; les gens apprécient vraiment l’honnêteté dans les sentiments. L’hypermétrope doit étendre à lui-même l’attention qu’il porte aux autres. Le fait d’exprimer de l’affection à quelqu’un n’implique pas de se sacrifier. Il n’est pas nécessaire de sacrifier son propre espace pour être aimé et respecté. Il peut être amusant de jouer un rôle, mais sans oublier l’être qui joue ce rôle, la personne qui se trouve à l’intérieur. Du point de vue de l’hypermétrope, « NOUS » peut donner à « JE » une place égale à « TU », et « JE » peut être considéré comme un autre « TU », en même temps que distinct et porteur de sa propre importance.

Les astigmates feront bien de se demander de temps en temps, au cours de la journée: « Qu’est- ce que je veux vraiment maintenant? Qu’est-ce que je ressens vraiment maintenant? Qu’est-ce qui est vrai pour moi? Qu’est-ce qui est réel pour moi? Si j’arrête de vouloir être ce que je ne suis pas, qui serai-je? Si j’arrête de vivre suivant les critères des autres, qui serai-je? Si j’arrête de faire semblant d’être le personnage que j’ai joué, que ferai-je de différent? »

A l’origine, il peut y avoir la sensation que la véritable personnalité de la personne ne sera pas acceptée dans l’environnement, par l’environnement dans laquelle elle se trouve. Pour en sortir, il faut découvrir si cette impression correspond à la réalité, en arrêtant de jouer un rôle et en étant soi-même. On découvre ainsi, soit qu’il s’agissait d’une fausse impression et que ce rôle était inutile, soit qu’il s’agissait d’une impression juste. dans ce dernier cas, on devient alors capable de partir vers un autre environnement, où l’on pourra être soi-même, et accepté en tant que tel. Dans les deux cas, on se sentira de plus en plus à l’aise en étant soi-même.

Nous avons tous notre place dans la société, et si nous nous autorisons à être authentiques, nous trouvons la place qui nous convient réellement, où nous ne sommes pas seulement acceptés, mais appréciés pour ce que nous sommes. Nous n’avons alors pas besoin de faire semblant de ne pas voir ce qui est vrai pour nous. Nous pouvons tous nous autoriser à être de plus en plus qui nous sommes, à être de plus en plus authentiques.

Avec de la détermination et la volonté de changer ses perceptions et les réalités associées, tout être peut transformer sa vision du monde, au sens littéral comme au sens figuré, et revenir à une vision naturellement nette.

Martin Brofman.

A propos Sol

Hissons haut les Coeurs Heureux y sont les Sensibles Malheureux y sont les Résistants Intolérés y sont les Tolérants
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6 commentaires pour La vision comme métaphore

  1. Sol dit :

    Les yeux ne servent à rien quand la cervelle est aveugle

    Proverbe Zen

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  2. Sol dit :

    Respiration du regard

    Le feu est ce qui s’attache en changeant de demeure

    Le mot feu ne brule pas

    Mensonges et directions du regard

    Les 9 positions du regard

    Effectivement les yeux ne servent pas qu’à voir les objets mais aussi les énergies qui les relient

    Regard anagramme pour Garder
    concerne la garde de l’esprit au milieu des conditions (Traité de la Fleur d’Or)

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  3. Sol dit :

    Le langage des yeux

    On dit que « les yeux sont le miroir de l’âme » ; bien que cette expression fort connue fasse un peu « cliché », il n’y a rien de plus exact.

    Le langage des yeux fait en effet partie des moyens de communication non verbale parmi les plus efficaces que l’être humain ait à sa disposition. Qu’il soutienne ce que vous avez à dire, voire qu’il vous trahisse, le moindre mouvement des yeux peut avoir une grande signification.
    Le contact visuel

    Lors d’une conversation, il n’y a rien de plus normal que de regarder les yeux de son interlocuteur, mais suivant la manière de le faire, cela peut donner lieu à de multiples interprétations elles-mêmes variables en fonction des situations.

    Une personne qui vous regarde directement dans les yeux montre de façon évidente qu’elle est très intéressée par ce que vous êtes en train de dire ou d’expliquer alors qu’un regard ayant de la difficulté à soutenir le vôtre, peut signifier doute, suspicion ou manque de confiance.

    Connaissant cela, ce n’est pas une raison pour ne plus lacher votre interlocuteur du regard dans le seul but de lui montrer de l’intérêt pour ses propos. En effet, un regard trop prolongé voire soutenu peut s’interpréter différemment puisqu’au delà d’un certain point, ce n’est plus de l’attention qu’un tel regard manifeste, mais de l’attraction !

    Astuce : Fixer trop longtemps les yeux de la personne qui vous fait face peut la mettre dans l’embarras. Pour cette raison, il vaut mieux lui fixer la racine du nez.

    Un regard intense et prolongé, notamment s’il n’y a pratiquement pas de clignement de paupières est un signe d’autorité voire de domination et peut-être même considéré comme une menace ; c’est pourquoi il peut être sage, par correction, de marquer quelques « pauses » de temps à autre en regardant dans une autre direction, ceci afin de ne pas créer de mal à l’aise chez la personne qui vous parle.
    Les mouvements des yeux

    L’analyse de la direction du regard est aussi très intéressante en ce sens qu’elle donne lieu à diverses interprétations que nous allons détailler ci-après :

    Le regard vers le bas :
    Habituel lorsqu’un individu se parle à lui-même ; encore plus flagrant si un mouvement de lèvres est observable. Cela peut aussi être un signal de culpabilité ou de soumission. C’est le cas par exemple, face à quelqu’un avec qui on n’a pas le contrôle de la situation ou dont on ressent de la supériorité.

    Mouvements latéraux :
    Parfois des signes de malhonnêteté, de distraction ou tout simplement un regard qui scrute les alentours.

    Regard qui saute d’un oeil à l’autre en passant par le front :
    Montre de la supériorité ; plus particulièrement s’il se pose sur le nez comme peut le faire un « chef » face à un subordonné.

    Regard en haut vers la droite :
    L’imagination est en route, la personne recherche des images, elle visualise une scène.

    Regard en haut vers la gauche :
    La personne recherche un ou plusieurs éléments dans sa mémoire.

    nota : il existe cependant des cas où pour certaines personnes c’est exactement l’inverse. Pour s’en assurer, on peut tester la personne en lui demandant par exemple d’essayer de se rappeler d’une scène de son passé puis observer la direction qu’emprunte son regard.

    Regard qui passe d’un oeil à l’autre et qui descend sur les lèvres :
    Signe d’attraction physique
    Les expressions du regard

    De nombreuses émotions, voire l’humeur du moment s’expriment tous les jours par le biais du regard comme le fait de cligner, plisser ou fermer les yeux, le regard oblique, écarquillé, absent, etc, etc.

    le regard fixe exprime l’intérêt ou la concentration
    le regard oblique pointe généralement sur quelque chose que l’on désire ; c’est le type de regard que l’on jette sur un met que l’on trouve appétissant.
    le clignement d’oeil montre que l’on est d’accord, sur la « même longueur d’onde » mais il peut aussi indiquer le désir de flirt,
    les yeux fermés montrent qu’une personne essaie de s’isoler un instant du monde extérieur ou qu’elle tente de se souvenir de quelque chose.
    les yeux écarquillés : exprime une surprise (bonne ou mauvaise), l’incrédulité, voire un état de choc.

    Le regard amoureux

    Les yeux servent également à montrer l’attraction, l’affection ou l’amour que l’on éprouve vis à vis d’une autre personne. Poser son regard sur quelqu’un puis rapidement regarder ailleurs pour revenir sur lui montre l’attirance. Un regard langoureux indique presqu’à coup sûr l’amour ou le désir.

    Si vous savez lire le langage des yeux, vous serez en mesure de savoir ce que la personne avec qui vous conversez tente de vous dire. En utilisant ce savoir avec discernement, il est possible d’avoir le contrôle de toute situation ou de savoir quel est le bon moment pour utiliser vous-même tel ou tel mouvement du regard pour faire comprendre ce que vous avez à dire ou pour appuyer vos propos.

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  4. Sol dit :

    Repérage de la position et des rotations des yeux

    On repère la position de l’œil par la ligne de regard.

    Cette ligne est susceptible de plusieurs définitions, lorsqu’on y regarde de près, mais les divers axes du regard que l’on peut définir diffèrent tous assez peu de l’axe passant par le centre de la pupille et le centre du globe oculaire. Dans la position primaire fondamentale, lorsqu’on regarde « droit devant », les axes des yeux coïncident avec ceux du corps (voir schéma ci-contre).

    Les mouvements oculaires sont désignés par les noms suivants :

    Élévation – Abaissement : rotation vers le haut – vers le bas.
    Abduction – Addution : rotation vers les tempes – vers le nez
    Incycloduction – Excycloduction : pour les rotations autour de l’axe du regard, selon que la rotation se fait vers le nez ou vers les tempes. (On dit aussi cyclotorsion au lieu de cycloduction).

    En tournant l’œil à partir de la direction fondamentale, on définit une position primaire. C’est celle d’où part le regard dans le mouvement considéré, et une position secondaire ou finale. Les axes déduits des axes antéro-postérieurs, nasotemporal et verticaux lors de la rotation qui amène le regard de la position primaire fondamentale à la position primaire du mouvement envisagé sont appelés axes de Fick, et servent à repérer les rotations.

    Sources

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  5. Sol dit :

    Direction des yeux

    Aujourd’hui, voyons une connaissance venant de la PNL (programmation neurolinguistique et qui peut être utile). Celle-ci veut qu’à l’accession de chaque type d’information correspond une direction particulière des yeux. Plus clairement, si vous recherchez dans votre mémoire le souvenir d’une image, vous allez dirigez vos yeux dans une certaine direction, qui sera différente si vous voulez vous rappelez d’un son.

    Ces différentes directions et leurs correspondances sont résumées sur le schéma ci-dessous :

    En haut à gauche : Visuel construit.

    On s’invente mentalement une image.

    A gauche : Auditif construit.

    On imagine un son.

    En bas à gauche : Kinesthésique.

    On se remémore une sensation physique.

    En haut à droite : Visuel remémoré.

    On se souvient d’une image.

    A droite : Auditif remémoré.

    On se souvient d’un son.

    En bas à droite : Dialogue interne

    On est dans nos pensées. Mais attention ! En bas à droite peut être aussi pour les souvenirs auditifs !

    Cela peut être difficile à croire, mais il vous suffit de prendre une personne que vous connaissez et de faire le test : Demandez-lui par exemple de se rappeler de la couleur du T-shirt qu’elle portait la veille. Vous aurez alors de grandes chances d’observer un bref et rapide mouvement de ses yeux en haut à droite (pour vous).

    Ceci peut d’ailleurs donner lieu à un petit tour de magie assez bluffant :

    Dites à la personne qu’elle va devoir choisir entre 3 souvenirs au choix : soit sa dernière grosse blessure, soit sa chanson préférée, soit le visage d’un ami. Vous êtes en face d’elle, assez proche, et vous lui dites de regarder dans votre direction mais sans fixer un point précis. Une fois qu’elle a choisi son souvenir, vous lui dites de bien y penser et vous observez très attentivement les mouvements de ses yeux. S’ils partent en haut à droite, c’est le visage de l’ami, en bas à gauche, c’est la blessure, à droite ou en bas à droite, c’est la chanson. Il ne vous reste plus qu’à annoncer le résultat mystérieusement.

    Cela peut aussi aider à détecter un mensonge :

    Si à la question « Que vous a dit cette personne ? », l’autre répond tout en regardant à gauche, il y a de grandes chances qu’elle soit en train d’inventer.

    Si à la question « De quelle couleur était sa voiture ? », l’autre répond en regardant en haut à gauche, idem.

    Alors attention, bémol important : cela peut arriver que les directions varient selon les personnes, et particulièrement chez les gauchers (pour lesquels ça peut être tout simplement inversé). Pour vous en assurer, il suffit de poser des questions simples à votre interlocuteur faisant appel à des souvenirs d’ordre visuel, auditif, etc.

    Sources

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  6. Invité dit :

    Troubles de la vue

    Les lunettes sont elles obligatoires? Non.
    Aldous Huxley, l’auteur du « Meilleur des mondes. », devint quasi aveugle à l’âge de seize ans; il dut alors porter des lunettes énormes, jusqu’au jour où sa vue recommença à faiblir rapidement, à tel point qu’il lisait avec difficulté.
    « J’entendis alors parler d’une méthode de rééducation visuelle et d’un maître qui l’enseignait avec un succès remarquable. »
    Il s’agissait de la méthode du Dr Bates.

    Aldous Huxley sauva sa vue et améliora grandement son état incurable; il fait part de son expérience dans: « L’art de voir. », publié chez Payot en 1945.

    D’autres ont continué à publier des observations sur la relation qui existe entre l’attention, la respiration, les muscles des yeux et la vision, qui ne manquent pas d’intérêt.

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